Ce qui suit est un communiqué public Le mouvement des Coquelicots –1 million de soutiens à l’interdiction de tous les pesticides de synthèse– constate une évidence: le système de l’agriculture industrielle est saisi de démence. Le ministère de l’Agriculture vient d’annoncer que la vente des pesticides a explosé en France, augmentant de 24% entre 2017 et 2018. Ainsi donc, la farce sinistre continue.L’ancien président Sarkozy avait lancé en 2007 le Grenelle de l’Environnement, promettant dans la suite une baisse de 50% de l’usage des pesticides en dix ans. Ce qu’on a appelé le plan Écophyto. Des centaines de millions d’euros ont été investis dans cette chimère, sans que personne n’ose demander où est passé cet argent commun. À l’arrivée du plan en 2018, l’utilisation de pesticides n’avait pas diminué, mais au contraire augmenté d’environ 20%. Dans une République telle que nous l’aimons, les responsables de ce désastre national auraient été invités à aller voir ailleurs. Dans la nôtre, on a préféré lancer un plan Écophyto 2, doté de près de deux fois plus de fonds publics. Ce qui se passe, nous le savons: le gouvernement, comme les précédents, est couché devant les puissants intérêts de l’agriculture industrielle. Et la quasi-fusion entre la FNSEA, syndicat agricole dominant, et l’appareil d’État aggrave évidemment les choses. Les Coquelicots constatent que ce gouvernement préfère menacer, via la création de la cellule Demeter de la gendarmerie, les opposants aux pesticides. Et imposer de ridicules distances d’épandage –de cinq à dix mètres– pour des produits pourtant dangereux. Nous luttons contre l’empoisonnement universel des enfants, de leurs familles, des paysans, de l’eau, des sols, des insectes, des oiseaux, de tant de mammifères. Nous sommes là, et on ne nous fera pas taire. A lire sur notre site: https://nousvoulonsdescoquelicots.org/2020/01/09/les-coquelicots-contre-le-delire-des-pesticides/ |
Une réflexion sur « Les Coquelicots contre le délire des pesticides »
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Éric Thirouin, secrétaire général adjoint de la FNSEA, le principal syndicat agricole, a réclamé une « remise à plat » des indicateurs qui montreraient, selon lui, que les « pratiques agricoles ont évolué » et que les « progrès sont bien réels ».
Là on se moque carrément du monde.
Pour faire tomber la fièvre, casser le thermomètre !